Dans une rue de Buenos Aires, une feuille se détache d'un arbre. Au cours de sa chute, elle va rendre compte des vies des habitants des immeubles devant lesquels elle passe. Ailleurs dans la ville, rue du 14 Juillet, dans un quartier autrefois industriel abritant des travailleurs anarchistes duquel il ne reste rien, ni usines, ni ouvriers ni idéologies, seul le fantôme de la modernité, du progrès, de l'égalité, de la liberté, qui le hante encore, trois chiens sont dans un jardin. Leur maître les observe tandis qu’ils creusent, dans la terre et dans la mémoire.
Ces deux romans provocateurs, fous et pourtant extrêmement lucides, révolutionnaires par leur langue et leur ambition viennent composer le portrait multifacettes de notre époque. Ils nous poussent à réfléchir sur nos illusions, nos peurs, la marchandisation globale et jusque de nos désirs, du concept même de désir.
« Le plus extrême des écrivains argentins. » Página 12
« Une machine à broyer les lieux communs. » Perfil
« Le triomphe de l'écriture, d'une écriture libérée de tout corset. Un immense cadeau. » Antonio Jiménez Morato
« Récits d'idées et de pensées mais jamais d'opinions, ses romans auscultent, désossent, déconstruisent les paradoxes de la psyché humaine aussi bien que ceux du monde contemporain. » Chronic'art