Journal d’un psychotronique

Journal d’un psychotronique

Aleksi K. Lepage


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Un événement des plus extraordinaires pousse le narrateur à rouvrir le journal qu’il avait abandonné par inertie naturelle profonde, moins par souci de témoigner que pour faire front contre ce qui semblerait vouloir lui voler la vedette. Lui, un marginal qui se sent agir sur tout et tous comme un éteignoir, se remet donc à l’écriture, replié dans l’appartement où il vit, sans travail, sans le sou, misanthrope et égoïste, mais moins par conviction que par l’effet d’une solitude que rien n’allège. Entièrement livré à ses pérégrinations intellectuelles nourries de lectures diverses et à ses errances dans Montréal, son être éparpillé se fait le réceptacle des préoccupations dérisoires d’un monde boursouflé.

 

En quelque cent pages, le lecteur est entraîné dans une sorte de féérie ratée du moi, un faux journal fou furieux de fantaisie et d’imagination, déversé en une logorrhée joyeuse, souvent drôle, et avec une légèreté qui ne s’encombre de rien, une langue singulière, inspirée, pleine de contrastes et de dérision. Il y a un je-ne-sais-quoi de joueur et par là de très rafraîchissant, une gaieté envers et contre tout, dans ce Journal d’un psychotronique qui oscille entre volonté de néant et volonté de grandeur, désenchantement et allégresse – comme si le spectacle d’une hypothétique fin du monde était, finalement, assez réjouissant pour que personne ne regrette d’être venu.

 

« Je pourrais le jurer : ma présence provoque le ralentissement, jusqu’à l’interruption momentanée des événements, je suis une masse nuageuse, je suis une panne de courant. Je l’ai remarqué plus de cent fois, c’est une tare, c’est peut-être inné, inscrit dans mes codes : il ne se passe presque rien là où j’apparais, et moins encore quand j’y reste un peu. »

    « On referme la diatribe, comique en diable, de ce contempteur des “pseudo-moralistes à gages”, moins déprimé, mais aussi perplexe sur l’humanité. »


    Catherine Grenier, Libération Next


     


    « C’est un premier roman grésillant de vitalité et de verve truculente, avec un narrateur lui-même hybride, un Bartleby punk, un atrabilaire aux tendances anar de droite qui prend la plume pour consigner, sous forme de journal, les non-événements de sa vie de loser (…). Et ce petit roman qui tenait à première vue du caprice loufoque devient soudain une vaste caisse de résonance, un symptôme de l’Homme, avec un grand H, du XXIe siècle. »


    Damien Aubel, Transfuge


     


    « Aleksi K. Lepage, journaliste culturel québécois, signe ce court premier roman d’une plume cynique et intelligente, qui vient gratter là où l’humanité fait semblant de bien aller. »


    Revue Les Libraires


     


    « Vrai monstre d’égocentrisme, centre de l’univers autoproclamé, le narrateur est fort vexé de se voir relégué au second rang quand un ovni végétal apparaît au-dessus du Stade olympique. Un sujet approprié pour un premier roman qui est lui-même un ovni, propulsé par l’une des voix les plus insolites qu’on ait pu lire ces dernières années. »


    Martine Desjardins, L'Actualité

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Édition papier

Date de parution :

03/01/2017

Prix :

12 €

ISBN :

978-2-88250-454-8

Format :

96p.

Édition numérique

Date de parution :

03/01/2017

Prix :

8,49 €

ISBN :

978-2-88250-455-5

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