Trois fois la fin du monde

Trois fois la fin du monde

Sophie Divry


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Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph Kamal est jeté en prison. Gardes et détenus rivalisent de brutalité, le jeune homme doit courber la tête et s'adapter. Il voudrait que ce cauchemar s'arrête. Une explosion nucléaire lui permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache dans la zone interdite. Poussé par un désir de solitude absolue, il s'installe dans une ferme désertée. Là, le temps s'arrête, il se construit une nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d'une nature qui le fascine.

 

Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé plongé jusqu’à la folie dans son îlot mental. Une force poétique remarquable, une tension permanente et une justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire impressionnant de maîtrise.

 

« Au bout d’un temps infini, le greffier dit que c’est bon, tout est en règle, que la fouille est terminée. Il ôte ses gants et les jette avec répugnance dans une corbeille. Je peux enfin cacher ma nudité. Mais je ne rhabille plus le même homme qu’une heure auparavant. »

    « Une radieuse dystopie […] Le cinquième roman de Sophie Divry est sans doute le plus volontairement poétique, le plus stylistiquement construit de son œuvre. »


    Éric Loret. Le Monde des Livres.


     


    « Une robinsonnade brute et sensuelle. »


    Amandine Schmitt. L’Obs.


     


    « En imaginant le destin d’un homme après l’explosion d’une centrale nucléaire, la romancière Sophie Divry propose une réflexion sur l’individu et le collectif qui reflète les enjeux des mobilisations sociales actuelles. »


    Thibaut Sardier, Libération



     


    « Sophie Divry est une audacieuse qui s’essaie à chaque livre à une nouvelle expérience narrative. […] La langue souple de Sophie Divry, qui passe du rude parler canaille de Joseph aux descriptions lyriques des paysages et des ciels, a une formidable saveur. Et sur les sentiers qu'elle défriche en intrépide, pas de Vendredi pour surgir au final. Juste la trace subtile de la possibilité de l’autre. »


    Michel Cool. La Vie.


     


    « Poursuivant son exploration littéraire, Sophie Divry signe un étonnant roman sous la forme d’une parabole moderne sur la solitude et la liberté. »


    Marianne Meunier. La Croix.


     


    « Dans ce nouveau roman, qui se place dans l’héritage du mythe de Robinson Crusoé et du survivalisme, Sophie Divry raconte le basculement d’une vie fragile et en marge. […] Jouant sur plusieurs registres de langue, resserrant les points de vue, l’écriture de Sophie Divry se dépouille peu à peu, épousant au plus près les formes sèches, à vif, de cette fin du monde. »


    Lire.


     


    « Une robinsonnade aussi poignante qu’originale. […] Sophie Divry signe des pages denses et poétiques sur ce lien à la nature qui offre des moments de grâce, brèves épiphanies profanes. [...] Si vivre avec les autres est infernal, vivre totalement seul est-il possible ? La question sous-tend avec finesse tout le roman. »


    Anne Pitteloud. Le Courrier suisse.


     


    « En fil rouge des livres de Divry surgit l’engagement d’une écrivaine qui déconstruit, en même temps et en miroir, les systèmes sociétaux et romanesques, qui sont autant d’entraves pour qui est en quête de chemins alternatifs. Son dernier livre illustre cette ambition de renouveau avec efficacité. »


    Elisabeth Jobin, Le Temps


     



    « Un mélange des genres assez osé. »


    Stéphane Babey. Vigousse.


     



    « Une des révélations, au propre comme au figuré, de la rentrée littéraire […] À lire d'urgence pour entrer dans l'univers apocalyptique de Sophie Divry, qui après deux romans déjà très remarqués, délivre ici une langue charnelle, blessante comme celle des damnés de la terre ou un coup de cuillère dans la carotide, comme émouvante de vérité nue. »


    Éric Coursodon. L’Écho.


     


    « Une magnifique réflexion sur notre besoin de solitude, impossible à tenir. »


    Alice Rüest, Librairie Vivement Dimanche (Lyon). Page des Libraires.


     



    « Une ode envoûtante à la nature »


    Librairie La Procure (Reims).


     



    « Robinsonnade moderne qui nous fait passer des réalités les plus rudes aux considérations les plus tendres sur le monde qui nous entoure, ce nouveau roman de Sophie Divry est tout simplement enchanteur ! »


    Librairie Gallimard (Paris).


     



    « Un roman captivant, mélange de monologue intérieur, de la poésie d'un monde déserté, la douceur d'un homme blessé et d'une psychologie fine offerte par Sophie Divry. »


    Librairie Cognet (Saint-Quentin).


     



    « Avec une plume poétique, abrupte, l'auteure s'interroge, même si ''l'enfer c'est les autres'', peut-on vivre seul ? Un roman plein de tension et d'humanité, avec de superbes descriptions de la nature. »


    Librairie La Grande Ourse (Dieppe).


     



    « Sophie Divry secoue son lecteur autant qu'elle l'enveloppe dans la toile de ce roman à la poésie envoûtante. »


    Elodie B. Librairie Arcanes (Châteauroux).


     


    « C’est une traversée du désert au sens propre. C’est un roman très violent mais très fort. »


    Catherine Trachtenberg. Librairie du Conquérant (Falaise). Relayée par Olivier Bories dans Ouest France.

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Édition papier

Date de parution :

23/08/2018

Prix :

16 €

ISBN :

978-2-88250-528-6

Format :

240p.

Édition numérique

Date de parution :

23/08/2018

Prix :

10,99 €

ISBN :

978-2-88250-532-3

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