Zouleikha ouvre les yeux

Zouleikha ouvre les yeux

Gouzel Iakhina


Traduction :

Traduit du Russe par Maud Mabillard

Genre :

Prix de la traduction de l'Inalco 2019

Sélection prix Médicis étranger 2017

Prix Transfuge du meilleur roman russe 2017

 

Préface de Lioudmila Oulitskaïa

Postface de Georges Nivat

 

« Ce roman nous va droit au cœur. Le récit du destin de l’héroïne principale, une paysanne tatare à l’époque de la dékoulakisation, est empreint d’une authenticité, d’une véracité et d’un charme tels qu’on en rencontre rarement dans la prose russe de ces dernières décennies. Je continue de me demander comment un jeune auteur a pu créer une œuvre aussi puissante, qui chante l’amour et la tendresse en plein enfer… » (Lioudmila Oulitskaïa)

 

Dans les années 1930, au Tatarstan, au cœur de la Russie. À l’âge de quinze ans, Zouleikha est mariée à un homme bien plus âgé qu’elle. Ils ont eu quatre filles, mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n’est bonne qu’à travailler. Un nouveau malheur arrive : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari est assassiné et la famille expropriée. Zouleikha est déportée en Sibérie, qu’elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois. En chemin, elle découvre qu’elle est enceinte.

 

Avec ses compagnons d’exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l’établissement d’une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c’est là qu’elle donnera naissance à son fils et trouvera l’amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmanes l’empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie.

    « Un beau début littéraire, combinant puissance narrative et finesse psychologique. » Elena Balzamo, Le Monde des Livres


    « La belle traduction de Maud Mabillard nous fait découvrir ce très beau roman […] les descriptions de la nature environnante, à la fois hostile et nourricière, donnent à l'intrigue une mélancolie qui ne quitte pas le lecteur lorsqu'il a reposé le livre. » Jean-Baptiste Sèbe, Études


    « C’est la meilleure nouvelle de cette rentrée littéraire : le grand roman russe cher aux lecteurs épris de noblesse, de compassion, n’est pas mort ! » Elisabeth Barillé, Le Figaro magazine


    « Une grande langue russe, accueillante aux misères de l’homme, et faisant germer son espoir… » Georges Nivat



    « Touchant, juste, à hauteur d’humanité, Zouleikha ouvre les yeux est un magnifique roman russe écrit par une jeune auteure tatare. […] Gouzel Iakhina brosse l’époustouflant portrait d’un petit bout de femme devenue un être fort et déterminé. » Béatrice Putégnat, Librairie Les Cyclades (Saint-Cloud), Page des Libraires


    « Comme souvent dans les romans russes, la nature, puissante, généreuse et hostile à la fois, donne au récit l’élan vital qui transcende la misère des conditions de vie. » Isabelle Rüf, Le Temps


    « Revisitant la tradition des grands romans russes, Gouzel Iakhina signe un superbe portrait de femme. » Estelle Lenartowicz, Lire


    « Remarquablement traduit par Maud Mabillard, dans une langue fluide qui vous coule comme du miel dans les oreilles, ce portrait de femme est à la fois terrible, dépaysant et lumineux. (…) Un roman majeur, et une héroïne qui vous touche durablement. » Anne Kiesel, Ouest France


    « Un roman magistral. » Stéphane Aubouard, L’Humanité


    « Zouleikha ouvre les yeux est un roman qui décrit avec une poésie sauvage ces confins du monde où la survie est avant tout affaire de fraternité. » François Busnel, La p’tite librairie, France 5

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Édition papier

Date de parution :

24/08/2017

Prix :

24 €

ISBN :

978-2-88250-470-8

Format :

15 x 23 cm, 480p.

Édition numérique

Date de parution :

24/08/2017

Prix :

16,99 €

ISBN :

978-2-88250-481-4

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