Berlin, 1945. Le destin de la capitale allemande a été scellé en février, durant la conférence de Yalta : les puissances victorieuses – États-Unis, Grande-Bretagne, France et Union soviétique – divisent les ruines en quatre zones d’occupation. Sur le papier, cela semblait une solution pragmatique. En réalité, une fois que les Alliés n’ont plus été unis par l’objectif commun de vaincre l’Allemagne, ils n’ont pas tardé à retrouver leur hostilité d’avant-guerre. Le vernis de civilité entre Occidentaux et Soviétiques devait voler en éclats de manière spectaculaire à Berlin. Des systèmes rivaux, des idéologies contraires et des personnalités antagonistes ont fait de la capitale allemande un champ de bataille explosif.
Berlin année zéro raconte la première bataille de la guerre froide comme jamais elle ne l’a été auparavant. Récit d’une rivalité terrible, c’est avant tout l’histoire d’individus imparfaits qui étaient déterminés à gagner. Giles Milton fait un travail magistral en nous donnant à comprendre les motivations et la pensée de tous les acteurs clés à chaque moment crucial.
Une histoire d’une tension inouïe, qui a eu une influence profonde, et souvent sous-estimée, sur le monde contemporain.