Aussi loin que remontent ses souvenirs, Sigri Sandberg a eu peur du noir. Un beau jour, elle part pour un séjour en solitaire dans les montagnes norvégiennes, en plein hiver, pour apprivoiser l’obscurité. Elle s’inspire de l’expérience d’une pionnière, Christiane Ritter, qui a passé un hiver entier dans une hutte de trappeur isolée au Spitzberg en 1934. Les deux femmes partagent une même fascination pour les paysages du Grand Nord, pour leur beauté et le silence qui les habite.
Cet ouvrageexplore notre relation intime à la nuit : pourquoi nous avons peur du noir, pourquoi nous en avons besoin, et en quoi l’excès de lumière peut nuire à notre bien-être. Sous la nuit polaire, Sigri Sandberg réfléchit à la signification culturelle, historique, psychologique et écologique de l’obscurité. Elle évoque le sommeil et ses mécanismes, les trous noirs, les lumières du Nord, mais aussi les lois du trafic aérien et la lutte pour pouvoir continuer à apprécier la beauté d’un ciel nocturne étoilé.
Une réflexion sensible sur l’influence de l’homme sur la nature, nourrie par l’expérience et l’observation du Grand Nord.