« Je lis Rune Christiansen depuis plusieurs années, sa poésie visuelle, presque cinématographique, me parle beaucoup, et les atmosphères qu’elle convoque, ou qui s’éveillent en moi, sont une forme de constante dans ma vie, elles font partie des choses que je vois toujours, qui me font ressentir, mais auxquelles je ne réfléchis jamais. »
Karl Ove Knausgård
« Résumer Fanny et le mystère de la forêt en deuil, c’est disséquer un papillon précieux, insaisissable, avec un couteau de boucher. (…) Ses images surgissent, inattendues, comme des traits visionnaires, clignotent un instant, puis se résorbent dans la précision concrète du quotidien. Rune Christiansen écrit un roman qui a la consistance, irréelle et pourtant très intense, d’un rêve. »
Damien Aubel, Transfuge
« A chaque instant, le feu couve sous le froid. »
Mathieu Lindon, Libération
« Un conte nordique, tout en sensibilité, entre le deuil et l’appétit de vie. »
Elena Balzamo, Le Monde des livres
« Dans ce conte poétique où la réalité s’effiloche aux lisières du fantastique, Rune Christiansen retrace avec délicatesse le lent retour au monde des vivants de cette adolescente en pavant son chemin de rêves rédempteurs et d’amitiés bienheureuses. »
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs
« Un roman sur le deuil doux et réconfortant, qui nous incite à accueillir toutes les émotions, qu’elles soient paisibles ou troublées. Magnifique ! »
Manon, La librairie polonaise
« Que des personnages forts servis par une écriture tout en mystère. La perméabilité entre la vie et la mort, la puissance de la lecture, une jeune fille perdue, seule, et des interrogations sensibles sur un monde humain, organique et minéral… à lire la nuit, c’est encore plus intense ! »
Nine Simon
« Tout entier sensitif, ce texte, lui, se tient en lisière du surnaturel, sondant une âme qui attend d’être sauvée, tirée du côté de la vie malgré tout - malgré l’absence des aimés, l’esseulement, la folie qui rôde. L’atmosphère de mystère qui entoure la jeune femme fait de Christiansen un fin tisseur de chrysalide. […] Fable de la reconstruction et de la délivrance, ce texte a quelque chose de presque cabalistique : on déchiffre les signes de vie là même où la mort croit régner sans partage. »
Anthony Dufraisse, Le Matricule des Anges