Après le Journal d’un loup, récit de dix années sur les îles Solovki, Mariusz Wilk nous transporte dans le monde unique du Grand Nord, en Carélie, sur la rive du lac Oniégo, où il vit désormais. À la frontière du récit de voyage et du journal intime, l’auteur nous fait le portrait d’une maison de bois – dont le cœur est un vénérable poêle russe, qu’il a reconstruit tout seul –, puis le portrait d’un hameau coupé de tout, d’une population oubliée mais bien vivante et d’une nature qui n’a pas encore abdiqué ses droits.
Grand lettré, il alterne digressions sur l’histoire et la culture russes, prises de position écologiques, coups de gueule contre l’administration, ou encore impressions de lecture et contrepoints d’autres philosophies, comme celles du Tibet ou du Japon ancien.