Mariusz Wilk s’est installé il y a quinze ans dans le nord de la Russie, pour y vivre loin de la civilisation. Mais de nombreux changements sont survenus dans la maison carélienne au bord du lac Onega… Depuis la naissance de sa fille Martusza, l’écrivain redécouvre la nature avec les yeux de l’enfance. Il s’interroge sur l’importance du lieu où l’individu grandit et fait ses premiers pas dans la vie.
À la fois récit de voyage immobile et journal littéraire, La Maison du vagabond évoque les lieux traversés, les grands espaces russes, et l’ancrage désormais nécessaire dans la maison de l’Onega, au cœur de la nature sauvage du Grand Nord.
Mariusz Wilk partage également ses vagabondages littéraires et dialogue avec de nombreux écrivains: Witold Gombrowicz, W. G. Sebald, Nicolas Bouvier… Entrelacée de citations littéraires et de trouvailles étymologiques, sa prose reste vivante et concrète, ce qui la rend tout à fait unique.
Dernier volume du « Journal du Nord », La Maison du vagabond interpelle l’homme occidental sur sa manière de vivre, et l’exhorte à observer le monde qui l’entoure avec un regard neuf.