Avant-propos d’Ignacio Echevarría
Le Discours vide, une des œuvres les plus singulières de Mario Levrero, se lit comme le journal intime de l’auteur.On y découvre son humour dévastateur teinté d’érotisme et sa vision du monde pour le moins ébouriffante.
Ce journal, dans lequel le narrateur est envahi par des considérations sur ses proches, sur son environnement immédiat, et surtout sur lui-même, est entrecoupé par une série d’exercices calligraphiques, dans le cadre d’une « auto-thérapie graphologique » que Levrero suit pour parfaire sa personnalité. Car pour soigner son esprit, il faut soigner son écriture !
Auteur culte, Mario Levrero est comparé par les critiques à Kafka, Lewis Carroll, aux surréalistes ou encore à Felisberto Hernández.