Postface de Sonia Zoran
Photographies de Mario Del Curto
Dans Le roman de celle qui peint, Danielle Jacqui se raconte. Empruntant différentes formes (journal, prose, poèmes), elle évoque ses voyages (notamment aux États-Unis), ses amours, ses rencontres, ses hésitations, ses déboires. Son quotidien, sa solitude, les visites des amis et des curieux qui découvrent la façade extraordinaire de sa maison, qu’elle a entièrement habillée de couleurs et de matières. Et surtout, elle décrit comment elle travaille. Peintures, céramiques, broderies, vêtements, dessins, mosaïques, poupées, installations : Danielle Jacqui ne s’arrête jamais. Sa formidable énergie de vie s’exprime dans l’entrelacs des formes, la juxtaposition des visages, les couleurs éclatantes. Entre malice, doutes et explosions de joie, la femme qui peint se révolte contre sa condition de femme, contre sa condition sociale, contre les préjugés, les fonctionnaires et les imbéciles. Elle fait entendre dans ses écrits, comme dans toute son œuvre, un immense cri de liberté.