Des souvenirs éparpillés, la rumeur de la mer furieuse, Samuel Beckett, Bram van Velde, le retour des Esprits, deux jeunes fascistes à la fin des années 1980, et puis Walter Benjamin, rêveur abîmé dans le paysage, qui s’interroge sur l’avenir du roman, sur l’Histoire, sur l’avènement du nazisme et de la culture de masse. Après un premier séjour en 1932 sur l’île d’Ibiza, fuyant Berlin, il y retourne en 1933. C’est l’heure du basculement, de l’exil définitif, de la pauvreté et de la solitude.
Roman anti-romanesque, méditation sur le roman, roman fragmenté, écrit et dessiné, ce premier tome du Manifeste incertain est conçu comme un voyage dans la beauté, la fureur, la bêtise, les illusions et le désenchantement.