« En courts chapitres, dans une prose dense, scandée, où l’on perçoit des échos durassiens, Stéphanie Chaillou décortique l’élaboration du rejet de se voir "réduire à une identité". »
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs
« Roman sur une enfance des années 70 marquée par le refus, Un jour d'été... explore aussi les fractures sociales. (...) Mais le livre, loin d'être uniquement réaliste, se déploie grâce aux pensées oniriques de la narratrice, trésor d'enfance caché, où se profile une fille aux cheveux blonds, plantée devant la Garonne. »
Frédérique Fanchette, Libération
« Un beau roman sur l’émancipation et la puissance collective des femmes, irrigué par une poésie rugueuse. »
Sophie Joubert, L’Humanité
« Un livre très puissant sur l’histoire d’une rébellion, celle d’une petite fille, Louise, enfant de paysans, qui refuse à la fois la honte sociale et, en grandissant, sa condition de femme. Une histoire féministe qui fait écho à ce qui traverse le monde contemporain. »
Linn Levy, Vertigo, RTS
« Il est des textes autour desquels la pensée tourne, longtemps encore après leur lecture, comme sidérée, observant sa propre, habituellement si bavarde, vanité, impuissante, là, à ajouter son grain de sel. Des textes qui, peut-être, sauf à juste dire à ses amis « Lis ça ! », auraient besoin de silence, de l’effacement du commentaire. Pour ne pas risquer d’en mutiler le sens. Pour ne pas en abîmer l’empreinte, forte, sur soi-même. Le dernier livre de Stéphanie Chaillou appartient à ces écrits, rares, dont on perçoit aussi très vite à quel point l’encre qui les a tissés est imprégnée du sang de l’auteur.e. Des personnages comme des doubles, des porte-paroles peut-être, mais dont l’itinéraire de vie, fait de mots, de liberté littéraire, acquiert une valeur exemplaire. »
Vincent Gloecker, Librairie Lafontaine (Privas)
« Un très beau roman sur la détermination d’une enfant rebelle qui jusqu’à l’âge adulte cherche sa voie et veut s’affirmer dans la reconnaissance de ce qu’elle est vraiment, de ce qu’elle ressent au plus profond d’elle-même. L’écriture épurée de Stéphanie Chaillou porte ce texte à merveille avec des phrases et des chapitres courts qui disent l’essentiel avec beaucoup de sensibilité, parfois une vérité crue mais toujours beaucoup de respect pour le combat de ces couples de paysans détruits dans l’engrenage d’un système sans pitié. »
Brigitte Aubonnet, Encres vagabondes