Un groupe de jeunes amis voyage dans une région peu explorée de l’Europe. L’auteur du texte cultive ses réminiscences d’un voyage précédent en un subtil chassé-croisé. Il évoque culture et histoire, se délecte de la beauté d’un monument, de la quiétude d’un paysage ou de la douceur d’un regard. Il se laisse porter par les rencontres et vagabonde de lieu en lieu, mais surtout il nous régale de ses merveilleux dessins. Souvent, nous dit-il, il se perche sur un mur pour croquer un lieu, d’autres fois il se pose au centre de toute une agitation pour saisir un angle intéressant, au risque de perturber la circulation naturelle des personnes.
Sensible aux rapports vrais entre les êtres, il sait profiter des instants furtifs, manifeste une salutaire curiosité et sait poser les questions. Son carnet de voyage témoigne ainsi d’une véritable quête assortie d’une authentique soif de comprendre.
Son ami photographe élevé dans la Tchécoslovaquie socialiste apporte sa vision d’un autre point de vue. Ainsi les dessins croqués sur le vif ou retravaillés et les photos confèrent à cet ouvrage une originalité de bon aloi, loin de toute prétention académique, et nous permettent d’appréhender enfin un peu de cette réalité balte si peu familière.
« Aleksi Cavaillez, dessinateur parisien et son ami tchèque Viktor Vejvoda, photographe, marient croquis magnifiques et photos singulières, au retour de leur périple aux pays Baltes. »
Charlie Hebdo
« Un voyage poétique dans un monde étrange de photos et dessins noir et blanc, où les paysages sont des mers démontées et des plaines battues par les vents, où des gens authentiques vous regardent droit dans les yeux. »
Véronique Soulé, Libération
